Dans ce deuxième tome, l’auteur revient sur ce qu’est la guerre économique, affrontement d’un genre nouveau impliquant États et acteurs privés. Ainsi, dans « Soft Powers », Nicolas Moinet défend l’idée selon laquelle, face à la Chine ou aux États Unis, la France se trouverait en mauvaise position en matière de stratégie d’influence. Ci-dessous quelques citations issues de cet ouvrage :
« Pour ce qui est de la France, les ouvrages ou articles sur le lobbying regorgent d’exemples d’entreprises ou d’institutions publiques françaises n’ayant pas su s’y prendre avec Bruxelles : absence de stratégie, mauvaise gestion des ressources humaines, arrogance, manque d’informations et de réseaux. »
« Les Britanniques veulent gagner quand nous, Français, voulons avoir raison » m’explique Nicolas Ravailhe. Et de me confier un facteur clé de succès (ou d’échec) majeur : » J’aicompris au Parlement européen qu’une victoire numérique peut devenir une défaite politique si elle n’est pas partagée, expliquée et sécurisée. Car le jour où tu gagnes numériquement ton vote, tu vas, en fait, insécuriser tes intérêts. Tes adversaires vont n’avoir, en effet, de cesse de préparer leur vengeance. Et le jour où ils gagneront la partie suivante, cela va te coûter plus cher que si tu avais perdu la première fois« .